张三丰(Zhang SanFeng) 1247 – ? est un personnage historique dont l’existence est réelle. Il est né dans la province de 江西(JiangXi), sous la dynastie de 宋(Song). Il est considéré comme le fondateur de 武當(WuDang), le créateur de 太极(TaiJi).
De lui, sont nées de très nombreuses légendes: ses remèdes miracles, ses arts maritaux et ses pouvoirs divins. Certaines de ces légendes sont basées sur de faits réels, d’autres sont purement imagées. Aujourd’hui, la seule chose matérielle dont on peut voir de Zhang SanFeng est sa forme de TaiJi. S’agissant du créateur de Taiji, c’est donc la forme originelle, la première de toutes les autres.
Pendant des siècles, cette forme était transmise en secret au mont WuDang. On connaissait plus ou moins son existence, mais personne ne l’avait jamais vue.
Le premier maître connu l’ayant appris est 刘德宽(LiuDeKuan: 1826―1911). LiuDeKuang, célèbre pour sa lance, était l’un des héritiers de 六合门(LiuHeMen: le style des six coordinations: un style de ShoLin). Liu l’a en suite transmis à son meilleur disciple: 赵鑫洲 (ZhaoJinZhou: 1876 – 1930?). ZhaoJinZhou l’a ensuite transmis au 3èm hériter de 自然门(Style Naturel): 万籁声 (WanLaiSheng: 1903 – 1992).
Ces transmission était restées secrètes, comme le veut le tradition. Des décennies sont passées et l’histoire contemporaine mouvementée de la Chine a bouleversé ses traditions.
Durant la période trouble de la Chine populaire, cette forme secrète a bien failli disparaître à jamais.
Peu après la fin de la révolution culturelle, c’est en 1982, que WanLaiSheng, du haut de ses 79 printemps, l’a montré pour la première fois depuis plus de 700 ans au grand public. Le vice président d’alors, 赵紫阳(ZhaoZiYang) l’a même personnellement et chaleureusement reçu. Wan était en réalité, la dernière personne ayant connaissance de cette forme.
Le 8 Novembre 1991, l’association du Taoïsme de WuDang a organisé pour la première fois depuis 1949, le festival martial du Mont WuDang, le 4èm héritier du style naturel 梁超群(Liang ChaoQun) a fait démonstration de cette forme rare et a reçu un écho très positif du jury et du milieu martial.
L’un des derniers vœux du vieux maître WanLaiSheng était alors exaucé: faire promotion de la culture martiale, et plus généralement, de la culture traditionnelle chinoise au monde entier.